Petit frère de la débroussailleuse, le coupe-bordure est destiné à finaliser les travaux de tonte en coupant l’herbe là où la tondeuse ne peut pas aller. Léger et maniable, il n’est pas destiné à faucher des grandes étendues d’herbes hautes.
Le coupe-bordure est une machine à petite motorisation destinée à finaliser les travaux de tonte en coupant le gazon restant après le passage de la tondeuse, principalement le long des obstacles verticaux (bordures, murs, pieds d’arbres…) ou dans des recoins trop étroits. Equipé de fils de petit diamètre, il permet une coupe nette sur des graminées frêles et régulièrement entretenues. Les modèles à tête pivotante permettent une utilisation astucieuse en dresse-bordure en effectuant des tailles verticales.
La puissance requise n’étant pas énorme, les modèles électriques, filaires ou à batterie, sont intéressants du fait de leurs avantages : légèreté, maniabilité, motorisation simple et fiable, absence d’entretien mécanique, de bruit et de gaz,. L’inconvénient du premier étant le fil à tirer derrière soi, le second étant la durée d’autonomie des batteries (environ 1 h pour un temps de charge allant de l’équivalent au triple). D’une puissance de 300 à 1000 W, ils se destinent à des petits jardins de moins de 500 m2. Au-delà, les modèles thermiques prennent nécessairement le relais.
Le coupe-bordure est l’outil indispensable pour une finition impeccable après la tonte. Dans les grands jardins, où il y a des travaux de fauchage à effectuer, le recours à une débroussailleuse permet de faire d’une pierre deux coups, et de ne pas multiplier les dépenses. A condition toutefois d’apprendre à dompter ces machines qui ne sont pas adaptées à des travaux fins. Dans tous les cas, il est important de travailler avec du matériel de protection, à savoir lunettes ou visière et bottes, pour parer aux éventuelles projections de cailloux.